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Gels énergétiques ou aliments solides en course : lequel choisir ?

Lorsqu’on court un marathon, un trail ou une sortie longue, la question de l’alimentation devient cruciale pour maintenir l’énergie et éviter le mur. Faut-il privilégier les gels énergétiques, plus pratiques et rapidement assimilés, ou les aliments solides, qui offrent une digestion plus progressive ? Voici les avantages et inconvénients de chaque option, ainsi que les meilleures stratégies pour optimiser ton ravitaillement en fonction de ta course et de ton organisme.


1. Les gels énergétiques : rapides mais à manier avec précaution

Avantages des gels énergétiques

Assimilation rapide : Les glucides contenus dans les gels sont rapidement absorbés par l’organisme, ce qui permet d’avoir un regain d’énergie en quelques minutes.
Facilité de transport : Petits et légers, ils tiennent facilement dans une poche ou une ceinture de running.
Pas besoin de mâcher : Idéal en course rapide où l’effort rend difficile la mastication.
Dosage précis : Chaque gel contient une quantité spécifique de glucides (généralement entre 20 et 30 g), ce qui permet un apport énergétique maîtrisé.

Inconvénients des gels énergétiques

Impact digestif potentiellement fort : Certains coureurs ne tolèrent pas bien les gels, notamment ceux contenant du fructose ou trop concentrés en sucre.
Risque d’hypoglycémie réactionnelle : Une absorption trop rapide de sucre peut provoquer un pic d’insuline suivi d’une chute brutale d’énergie.
Besoin d’accompagnement hydrique : Les gels doivent être pris avec de l’eau (150-200 ml) pour éviter les troubles digestifs et favoriser leur assimilation.
Goût et texture écœurants : Certains coureurs trouvent leur texture trop visqueuse et difficile à avaler sur la durée.

Quand utiliser les gels ?

  • En course rapide (semi-marathon, marathon, 10 km très long) : L’apport rapide en glucides est un atout.
  • Sur la fin d’un effort long : Un gel peut aider à relancer en cas de coup de fatigue (ex : dernier tiers d’un marathon).
  • Si tu as un estomac entraîné aux gels : Teste-les en amont à l’entraînement pour éviter les mauvaises surprises.

2. Les aliments solides : une énergie plus stable mais plus lente

Avantages des aliments solides

Énergie progressive : Contrairement aux gels, les aliments solides (barres, pain d’épices, pâte d’amande, compotes) sont digérés plus lentement, fournissant une énergie plus stable.
Meilleure satiété : Ils évitent la sensation de faim qui peut survenir lors des efforts très longs.
Moins de troubles digestifs (selon les choix) : Certains coureurs tolèrent mieux les solides que les gels trop sucrés.
Variété gustative : Plus de choix et de diversité que les gels souvent répétitifs.

Inconvénients des aliments solides

Digestion plus lente : Ils demandent un effort digestif plus important, ce qui peut être difficile en course rapide.
Mastication nécessaire : Peut être compliqué à gérer à haute intensité.
Transport plus encombrant : Une barre ou un morceau de pain d’épices prend plus de place qu’un gel.
Difficulté d’assimilation en effort intense : Lors d’un marathon rapide ou d’un 10 km, le système digestif est moins réceptif aux aliments solides.

Quand utiliser les aliments solides ?

  • En trail et ultra-trail : Sur des courses longues où l’effort est plus en endurance, les solides permettent une énergie progressive.
  • Lors des sorties longues à l’entraînement : Pour habituer le corps à digérer en courant.
  • En début de marathon : Une barre énergétique ou un morceau de pain d’épices peut être une bonne alternative aux gels pendant la première moitié.

3. Quelle stratégie adopter selon ta course ?

‍♂️ Pour un semi-marathon

  • Objectif : Maintenir une intensité élevée avec une énergie rapide.
  • Meilleure option : Gels énergétiques, à raison d’1 gel tous les 45 minutes, avec de l’eau.

‍♂️ Pour un marathon

  • Objectif : Éviter le mur en dosant bien ses apports.
  • Meilleure option : Mixte gels et solides.
    • Première moitié de course : Aliments solides digestes (pain d’épices, pâte d’amande, barre énergétique).
    • Deuxième moitié : Gels pour un effet plus immédiat.

Pour un trail ou un ultra-trail

  • Objectif : Tenir plusieurs heures sans troubles digestifs.
  • Meilleure option : Aliments solides en priorité, avec des gels ponctuellement en cas de coup de fatigue.
    • Pain d’épices, compotes, noix, barres salées (éviter l’écœurement du sucre).
    • Gels ou boissons énergétiques pour des relances rapides.

4. Points clés pour éviter les problèmes digestifs

Tester en amont : Chaque coureur a une tolérance différente. Ce qui marche pour un autre ne marchera pas forcément pour toi.
Ne jamais prendre un gel seul sans eau : Risque de troubles gastriques.
Fractionner l’alimentation : Ne pas attendre d’avoir un coup de mou pour s’alimenter. Prendre de petites quantités régulièrement.
Éviter les gels à forte teneur en fructose : Ils sont plus difficiles à digérer.
Varier pour éviter l’écœurement : En ultra, alterne sucré et salé.


Conclusion : gels ou solides, que choisir ?

Le choix dépend de la course, de l’intensité et de ta tolérance digestive.

  • Pour les efforts courts et intenses (10 km, semi, marathon rapide) : Privilégie les gels pour leur assimilation rapide.
  • Pour les efforts longs (marathon en mode gestion, trail, ultra-trail, sortie longue) : Opte pour un mix entre solides (au début) et gels (en fin d’effort).
  • Toujours tester à l’entraînement ! Ne fais jamais d’expérimentation le jour J.

Et toi, tu es plutôt gels ou aliments solides en course ?

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