Marcher en compétition est-il synonyme d’échec ? ♂️♂️
Non, marcher en course n’est pas un échec, bien au contraire ! Beaucoup de coureurs, y compris des athlètes expérimentés, intègrent des phases de marche dans leur stratégie de course. Que ce soit sur un 10 km, un semi-marathon, un marathon ou un ultra-trail, la marche peut être un outil précieux pour gérer son effort et améliorer sa performance globale.
1️⃣ Pourquoi marcher en compétition peut être une bonne stratégie ?
✅ Économie d’énergie
➡ Intégrer de courtes phases de marche permet de mieux gérer son endurance et d’éviter un épuisement prématuré, surtout sur des courses longues comme un marathon ou un trail.
✅ Réduction du risque de blessure
➡ En réduisant l’impact au sol et en variant la sollicitation musculaire, marcher préserve les articulations et limite les crampes.
✅ Amélioration de la gestion de l’effort
➡ En alternant course et marche, tu peux maintenir une allure globale plus stable plutôt que de t’effondrer en fin de course.
✅ Meilleure récupération pendant la course
➡ Une courte phase de marche permet de reprendre son souffle, d’abaisser le rythme cardiaque et de repartir plus efficacement.
✅ Utilisé par des coureurs performants
➡ De nombreux ultra-trailers et même des marathoniens utilisent la marche dans les ravitaillements ou dans les côtes pour mieux gérer leur énergie.
2️⃣ Quand marcher en course peut être bénéfique ?
Dans les ravitaillements
➡ Beaucoup de coureurs préfèrent marcher quelques secondes pour bien s’hydrater et s’alimenter sans s’étouffer ni gaspiller d’énergie inutilement.
Dans les côtes raides ⛰️
➡ Sur un trail ou un marathon avec du dénivelé, marcher dans les côtes permet d’économiser de l’énergie sans perdre trop de temps.
En cas de coup de fatigue ou de crampe ⚡
➡ Plutôt que de s’arrêter complètement, marcher permet de récupérer sans casser totalement la dynamique de course.
En stratégie "Run-Walk-Run"
➡ Certains coureurs (notamment en marathon ou en ultra) utilisent une méthode alternant des phases de course et de marche planifiées pour mieux gérer leur endurance.
3️⃣ Est-ce un problème de marcher en compétition ?
Ce qui compte, c’est ton objectif personnel ! Si ton but est de terminer la course et de te dépasser, alors marcher à certains moments n’a rien de honteux. En revanche, si tu vises un chrono spécifique et que la marche n’était pas prévue, cela peut être frustrant, mais pas synonyme d’échec pour autant.
Si tu as dû marcher par manque de préparation ou par erreur de gestion d’allure, c’est une expérience utile pour mieux t’entraîner et ajuster ta stratégie sur tes prochaines courses.
Conclusion : marcher, c’est intelligent, pas un échec !
Plutôt que de voir la marche comme un aveu de faiblesse, considère-la comme un outil stratégique pour mieux gérer ta course et optimiser ta performance. Le plus important est d’aller au bout de ton défi, en écoutant ton corps et en adaptant ton effort.
➡ Mieux vaut marcher quelques instants pour repartir plus fort que s’écrouler à cause d’un manque de gestion d’énergie !